Archive for the ‘Events / Évènements’ Category

2 février 2011 : Présentation de l’ouvrage “L’eau, un bien public – Alternatives démocratiques à la privatisation de l’eau dans le monde entier “

January 18th, 2011

Le livre « L’eau, un bien public » est l’édition française, mise à jour et augmentée d’un nouveau chapitre sur la remunicipalisation de l’eau à Paris, de l’ouvrage Reclaiming Public Water édité par le Transnational Institute et le Corporate Europe Observatory.

Traduit en une douzaine de langues depuis sa publication initiale, ce livre rassemble des contributions de gestionnaires de services publics de l’eau, de chercheurs, de syndicalistes et de militants associatifs du monde entier sur la défense du service public de l’eau face aux appétits voraces des multinationales du secteur (notamment les françaises Veolia et Suez), les résistances citoyennes à la privatisation, et la construction de services publics de l’eau efficaces et démocratiques, au service de tous.

Le Transnational Institute, France Libertés et Ritimo vous invitent au lancement du livre

L’eau, un bien public
Alternatives démocratiques à la privatisation de l’eau dans le monde entier

Avec
• Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés
• Susan George, présidente du Conseil du Transnational Institute et présidente honoraire d’Attac France
• Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris et présidente d’Eau de Paris
et des acteurs de mouvements de défense du service public de l’eau du Nord et du Sud

2 février 2011 de 18 à 20 heures
Pavillon de l’eau – 77, avenue de Versailles, Paris XVIe (métro Mirabeau, Javel ou Eglise d’Auteuil, RER Javel)

La parution de ce livre permet de replacer les débats politiques actuels sur la gestion de l’eau en France et les mérites comparés des secteurs public et privé dans leur contexte mondial.
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Appel à conférences – Rencontres mondiales du logiciel libre

January 7th, 2011

Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) sont un cycle de conférences autour du logiciel libre. Ces Rencontres sont annuelles, existent depuis 2000 et se déroulent depuis 2003 dans une ville différente chaque année. Elles sont gratuites et libres d’accès à tous. Les RMLL 2011 se dérouleront à Strasbourg du 9 au 14 juillet.

L’appel à conférence est en ligne : http://2011.rmll.info/appel.html

Il se terminera le 1er mars 2011.

N’hésitez pas à soumettre des propositions de conférences.

Libre en fête 2011

January 6th, 2011

Thomas Petazzoni et l’équipe d’organisation du Libre en Fête 2011 vous invitent à participer à la préparation de la 11ième édition de cette manifestation. Elle se déroulera autour du 21 mars 2011, pour faire découvrir le Logiciel Libre partout en France !

Lire l’invitation des organisateurs (more…)

Université Internationale du CRID – Atelier Biens communs

December 2nd, 2010

Cet atelier, qui se déroulait à Bordeaux en juillet 2010, était animé par l’association VECAM (http://vecam.org). Il a réuni une quinzaine de personnes.

Dans son introduction, Hervé Le Crosnier (association VECAM) a souligné l’importance de la théorie des biens communs pour sortir du dilemme propriété d’État, propriété privée qui a marqué le 20ème siècle. De nombreuses formes intermédiaires existent. Les biens communs représentent deux approches qu’il faut concevoir simultanément :

  • des ressources partagées (commons pool ressources), soit au sein d’une communauté définie, à l’image des biens communs matériels que constituent les zones de pêche, les réseaux d’irrigation,… soit largement ouvertes quand le bien est aisément reproductible, comme les biens numériques (logiciels, documents en creative commons,…) ou comme les connaissances.
  • des formes de gouvernance communautaires appliquées à la production, la maintenance et l’élargissement ou transmission aux générations futures des biens en partage.

Un bien commun est perpétuellement menacé par des pratiques qui épuisent le bien ou empêchent son renouvellement. On considère notamment le phénomène du « passager clandestin », qui utilise le bien sans retourner à la communauté des services, et l’appropriation privée d’un bien commun, un phénomène en général désigné par le terme « d’enclosure », en référence aux méthodes d’appropriation des terrains communaux par les Landlords, à partir du 13ème siècle, jetant les populations paysannes dans les faubourgs des villes.

Les biens communs immatériels semblent en première lecture échapper à ces phénomènes. En réalité les méthodes d’enclosure et d’épuisement sont déplacées vers des stratégies empêchant les communautés créatives de continuer leur travail (comme les brevets de logiciels contre les logiciels libres) ou en appropriation privée de ressources produites par de larges communautés (par exemple des banques de données comme Imdb capturées par Amazon ou la biopiraterie sur les connaissances traditionnelles).

Dans le nouveau cadre global, des affrontements émergent autour des questions de gouvernance des biens communs, notamment des biens communs immatériels. Les questions de propriété intellectuelle d’une part et de gestion collective de l’environnement de l’autre sont deux exemples des nouveaux chantiers du combat social.

Pauline Lavaud, de l’association France Libertés, nous a présenté le phénomène de « biopiraterie », par lequel des entreprises des pays développés déposent des brevets sur des savoirs ou des ressources génétiques des pays du Sud, en ne reconnaissant pas les communautés ayant créé ces savoirs et en n’ayant aucun retour des bénéfices envers elles. La biopiraterie est un nouveau combat, difficile, car les traces sont souvent cachées. Le droit international est mal outillé pour défendre les communautés et la propriété partagée. Les ressources génétiques (qui valent surtout par les pratiques médicales issues des communautés traditionnelles qui les ont utilisées souvent depuis des siècles) sont concernées par la CDB (convention pour la diversité biologique) et par les ADPICs (Accords sur les aspects de la propriété intellectuelle touchant au commerce) dans le cadre de l’OMC. Un nouveau terrain à investir pour les associations de solidarité. Elle a présenté le « collectif biopiraterie », réseau d’acteurs concernés et décidés à entamer des actions.

Frédéric Sultan, de l’association VECAM, a présenté le « Manifeste pour la récupération des biens communs » (http://bienscommuns.org). Cet appel signé aujourd’hui par plus de 1300 personnes, est issu de réflexions collectives lors du Forum social mondial de 2009 à Belém. La question des biens communs, notamment des biens communs de la connaissance y a en effet été portée par le Forum mondial Sciences & démocratie, puis s’est retrouvé au cœur de nombreuses réflexions des ateliers auto-organisés. Il en est résulté ce texte de sensibilisation.

Il importe de reconnaître à la question des biens communs un impact sur la dynamique des luttes politiques. C’est un levier de renouvellement théorique. C’est aussi une dynamique nouvelle au sein de laquelle émergent de nouveaux groupes qui refusent l’ordre économique et idéologique établi. Ces communautés sont porteuses d’innovations sociales très diverses, dont la richesse tient justement à cet éventail de pratiques et de terrains d’intervention.

Miguel Viera, de l’association brésilienne Epidémia a présenté la notion des biens communs de l’immatériel, ou de la connaissance.  Son intervention est publiée ici. Alors que les biens matériels sont épuisables, les biens numériques peuvent être reproduits à l’infini, pour un coût marginal qui tend vers zéro. Cette non-rivalité généralisée rend possible le développement des formes d’accès ouvert aux connaissances, depuis les logiciels libres jusqu’aux autres formes de « copyleft » (licences creative commons, wikipedia,…). Les protocoles de l’internet eux-mêmes, qui permettent le fonctionnement du réseau sont largement discutés par les communautés techniques de l’informatique et deviennent un bien commun qui résiste aux tentative de contrôle de l’internet par les fournisseurs d’accès. La gouvernance de ces biens communs globaux pose aussi de nouvelles questions, notamment l’émergence du « multistakeholderism », la nécessité de trouver de nouveaux lieux de négociation entre les différentes parties concernées, les entreprises, les États et la société civile.

Sally Burch, de l’association latino-américaine d’information ALAI, et qui fut une actrice éminente de la société civile lors du Sommet mondial sur la société de l’information (2003 et 2005) est revenu sur ce moment de cristallisation d’une nouvelle forme de résistance mondiale sur ce domaine essentiel. Elle a insisté sur la question du sens, et de la bataille des mots. Dans les combats de libération, nous utilisons des termes… que l’on voit souvent ensuite repris partout, mais vidés de leur sens. C’est pourquoi les acteurs de la société civile doivent prendre « au pied de la lettre » ces résistances culturelles. Ainsi, quand on parle de « société », on parle évidemment des humains, et on peut même utiliser le terme au pluriel, tant les formes d’existence sont diverses. Pourtant, lors du SMSI, le terme de société renvoyait systématiquement, dans les discours des dominants, à celui de « nouvelles technologies ». Jusqu’à remplacer la fracture sociale bien connue, par une « fracture numérique », qui elle-même serait purement « technologique ». C’est aussi pour cela que la société civile préfère parler de « société de la connaissance », cet ingrédient principal des nouveaux processus de production. Elle utilise aussi le terme de « société des savoirs partagés », tant l’outil numérique est justement un moteur d’échange et de création de communs.

Anthony Auffret, de l’association des Petits débrouillards a présenté la mise en place d’un « wiki » pour les jeunes scientifiques. Cette association d’éducation populaire, qui veut susciter une réflexion et un intérêt pour la science chez les jeunes utilise les techniques de l’internet pour organiser ce partage, et créer et développer des ressources d’expérience ou de savoir-faire qui peuvent ensuite être partagées par toutes les associations locales et départementales des petits débrouillards.

Moussa Mbaye, de l’association ENDAPOL au Sénégal est venu ensuite nous présenter le prochain Forum mondial Sciences & démocratie, qui va se tenir à Dakar, dans l’orbite du FSM, en février 2011. L’objectif de ce forum spécialisé, qui tiendra sa deuxième rencontre, est de favoriser l’échange et les rencontres entre les mouvements sociaux et les scientifiques. On constate en effet que les mouvements sociaux ont tendance à assimiler la sciences aux dangers que les technosciences font peser sur la planète et les sociétés. Le Forum considère plusieurs axes de travail, à commencer par la relation entre les savoirs populaires et les méthodes scientifiques. On traitera des enjeux de l’Université au 21ème siècle, de l’autonomie des chercheurs et des formes politiques (et financières) du pilotage de la recherche, et évidemment de la question des biens communs de la connaissance.

Ce prochain forum mondial Sciences & démocratie est aussi confronté au défi de la présence et de l’intervention des mouvements sociaux comme des scientifiques du continent africain.

Le débat qui s’en est suivi a porté sur la compréhension nécessaire de cette théorie des biens communs pour enrichir les pratiques et les réflexions des mouvements sociaux. Il s’agit de s’appuyer sur des pratiques nouvelles et des communautés actives pour reposer des questions politiques sous un œil nouveau.

La chasse aux données ouvertes… est ouverte !

November 19th, 2010

Regardscitoyens.org propose de faire la chasse aux données pour les libérer. Cette nouvelle forme de mobilisation s’inspire des “Data Hunt” de Open Knowledge Foundation. Pour une bonne revue de l’état des lieux de l’Open Data, on pourra notamment consulter le blog de LiberTIC.

Et ne pas manquer le rendez-vous le 26 novembre 2010 à la Cantine !

Porter le débat sur les Biens Communs au Forum Social Mondial à Dakar

November 17th, 2010

En février 2011, le Forum social mondial et le Forum mondial science et démocratie seront deux opportunités offertes aux  “commoners” d’interagir avec d’autres mouvements civiques et sociaux.

Une liste de discussion <dakar@bienscommuns.org>  est à la disposition des contributeurs : https://bienscommuns.org/cgi-bin/mailman/listinfo/dakar (more…)

13th Biennial Conference of the International Association for the Study of the Commons IASC

November 14th, 2010

IASC 2011 – Sustaining Commons: Sustaining our FutureThe 13th Biennial Conference of the International Association for the Study of the Commons IASC will be held in Hyderabad, India from January 10th to 14th, 2011.

The Conference is being held in South Asia for the first time; and in a departure from the past, will be hosted by a practitioner organization – Foundation for Ecological Security FES.

The Conference provides a unique opportunity to resurface the discussion and debate on Commons and bring experience and evidence from across the world to show that Commons are not a relic of the past, but play a strategic role in maintaining ecological health, reducing poverty, and improving collective action. By placing the Conference agenda in the ongoing discussions around conservation, local governance, social exclusion and human rights, agrarian distress and rural livelihoods, and by pitching it at the interface of policy, research and practice, the aim is to bring practitioners, scholars and decision makers to a common meeting ground so as to enrich the collective understanding on common property resources and identify areas and measures to inform policy and programmatic action as well as guide future research.

via IASC 2011 – Sustaining Commons: Sustaining our Future.

« Du public au commun », Séminaire 2010-2011 à Paris

November 2nd, 2010

Ce séminaire est organisé par le  Collège International de Philosophie, Université de Paris 1 – Maison des Sciences Economiques, coordonné par Serge Cosseron, Pierre Dardot, Patrick Dieuaide, Nicolas Guilhot, Giorgio Grizotti, Christian Laval, Jason Francis Mc Gimsey, Jean-Marie Monnier, Antonio Negri, Elicio Pantaleo, Bernard Paulré, Franck Poupeau,Judith Revel, Carlo Vercellone. La prochaine séance « Passer du public au commun » avec Antonio Negri et Pierre Dardot se déroulera le mercredi 3 novembre, 19 h à la Maison des Sciences Economiques, 106, bd. de l’Hôpital, salle 114.

Présentation du séminaire : Contribuer à frayer de nouvelles voies à la pensée sociale et politique, telle est l’ambition du séminaire « Du public au commun » (more…)

Constructing a Commons-Based Policy Platform

November 1st, 2010

The International Commons Conference: Constructing a Commons-Based Policy Platform – Economy – began at the Heinrich Böll Stiftung.

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Infos:

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An epoch in modern history has ended. The growth imperative of market capitalism is evidently endangering the ecosystem. Confidence in governments as reliable steward of people’s interests has been shaken. Therefore, a new path forward is coming into focus: The commons! The commons is about reclaiming, sharing and self-governing resources that belong to everyone. As a form of governance it is defending traditional or building new social and institutional systems for managing our resources – water and land, knowledge and seeds, genes and the atmosphere – based on the principles of equity and sustainability. The commons is a practical means for re-inventing society in ways that markets and governments are unable or unwilling to entertain. Commons does not mean resources alone are centre stage, of higher importance are the relationships among us, the commoners, our ways of commoning.

Vidéo de la plénière “Open data : l’eldorado des données publiques”

October 14th, 2010

Animée par Daniel KAPLAN, délégué général de la Fondation pour l’Internet nouvelle génération (Fing), la plénière du Forum e-gov organisé à Issy les Moulineaux porte sur les données ouvertes.

La conférence qui fait un tour d’horizon sur le sujet. La conférence débute par une présentation basique de la notion et du contexte règlementaire européen par Marc RIBES, présenté comme “futurologue secteur public” chez Orange et du droit français et les défis de la mise en oeuvre d’un partage et de la réutilisation des données publiques par Danielle BOURLANGE, (directrice adjointe de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État). Cela devient plus intéressant lorsque Mercé ROVIRA REGAS, de la ville de Girona (Espagne) présente les projets de l’administration locale pour rapprocher les services des citoyens sous forme de plateforme web sémantique. N’hésitez pas à passer les 5 premières minutes d’introduction qui n’ont pas de rapport direct avec le sujet (présentation d’Acteur Public TV.


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