Les biens communs pour repenser l’altermondialisme
Aurélie Trouvé, coprésidente d’Attac
Intervention à la plénière de l’université citoyenne d’Attac, Août 2010
Attac jusqu’ici a plutôt parlé de biens publics mondiaux (BPM). Mais on observe l’émergence, un peu partout, des biens communs, ainsi qu’un foisonnement de mouvements citoyens autour de cette question. Comment s’y retrouver ? Je commencerai par développer une analyse des biens publics, pour en arriver à celle des biens communs. J’emprunterai des exemples issus en particèulier de l’agriculture. (more…)
This paper shows how the negotiations of the Anti-Counterfeiting Trade Agreement or ACTA have become the emblem of the maximum protection approach of intellectual property rights (IPR), reversing the public interest approach that underpinned IPR originally. It argues that if such a vision is realized, through ambiguous rhetoric and aggressive negotiating strategies, it could lead to a new international institutional framework that will hinder the realization of human rights.
Ce document montre comment les négociations du ´Anti-Counterfeiting Trade Agreement´ ou ACTA sont devenues l’emblème d’une vision maximaliste de la mise en œuvre des droits de propriété intellectuelle (DPI) et d’une stratégie offensive pour la réaliser, contraire aux fondements d´intérêts publics des DPI. Cette vision maximaliste, si elle est réalisée, risque d´aboutir à un nouveau cadre institutionnel international qui fera obstacle à la réalisation des droits humains.